Principe de l'animation image par image
Prise de vue
Montage
Compression
Eclairage
Son
Décor
Marionnette
Principe de l'animation image par image
Au cinéma le défilement d'images est de
24 images par secondes (i/s) afin de recréer l'illusion du
mouvement.
En animation , la plupart du temps, les différentes images se
succèdent à 12 i/s pour une question d'économie de
moyens. L'impression de mouvement est quand même rendue car le
défilement des images est juste supérieur à la
persistance rétinienne qui est de 10 i/s.
Je « filme » avec un simple appareil photo numérique monté sur un pied pour pouvoir cadrer facilement. Pied que je peux inverser afin de pouvoir filmer au ras du sol (indispensable dans mon cas).
Si dans un premier temps, j'ai utilisé un compact numérique que j'avais plus acquis pour faire des photos de vacances, ses automatismes non débrayables ont fini de me convaincre d'investir dans un appareil un peu plus adapté. Je peux depuis contrôler ma mise au point, la sensibilité, le temps de pause, l'ouverture du diaphragme et en plus brancher directement l'appareil sur mon PC pour les prises de vue. Ainsi je visualise immédiatement le résultat et je teste grossièrement l'animation.
Je monte mes photos avec Premiere qui permet de faire
se succéder les images à 12 i/s.
Le montage virtuel permet de retirer une image
malheureuse ou d'intégrer des pauses en faisant durer une photo
plus de 2 images. L'essentiel est d'avoir pris assez de photos afin de
bien décrire chaque étape de l'action.
Si il y a trop de photos l'action sera lente mais il est toujours
possible d'enlever des photos ou de ne les faire durer qu'une image
(là l'action gagnera en fluidité).
En revanche si il n'y a pas assez de photos prises les mouvements seront saccadés et trop rapides, la seule solution sera de recommencer la prise de vue.
J'exporte la vidéo non compressée de Premiere et après j'utilise RIAM qui fonctionne très bien et me fait de très beaux Divx, en plus il est gratuit.
La lumière naturelle est à éviter. Le soleil n'arrête pas de bouger. Si, si, je vous assure et surtout ça se voit très bien sur le film. Je ne vous parle même pas des nuages.
La lumière artificielle reste donc la seule solution. Attention toutefois à ne pas mélanger différents types d'éclairages avec des températures de couleurs différentes et de bien régler la balance des blancs .
L'avantage de l'image par image est que même avec
de très faibles lumières on peut obtenir de bonnes images
en allongeant simplement le temps de pause. Il n'est effectivement pas
nécessaire d'augmenter le gain qui génère
dès 200 iso du bruit sur l'image.
Etape beaucoup plus rapide que la prise de vues, j'ai
mis 3 mois (seulement) pour faire le son. J'ai tout enregistré
moi même. L'acquisition d'un micro (behringer C1) et d'une carte
son amplifiée a été nécessaire.
Le plus compliqué quand j'ai commencé a été de savoir par quoi commencé. J'ai finalament opté par un système de classification par familles. J'ai regardé le film des dizaines de fois en notant pour chaque famille tous les sons dont j'avais besoin. j'ai donc déterminé tous les sons dont j'allais avoir besoin pour le chasseur de mouton, le monstre, les poussières, l'aspirobot, les bruits de cartons etc... Après j'ai enregistré et monté au fur et à mesure.
Pour plus de détails techniques allez voir le
site de knarf (dans les liens).
En fait c'est pas un décor, c'est chez moi. Je vous ai bien eu, hein!
J'ai pris les indications pour la réalisation de mon acteur principal sur le site l ‘AFCA.
La tête est faite avec une balle de ping-pong. Les mains sont des pinces pour torchon et les pieds, des bouchons de bouteille.